SCIATIQUE




I) Définition :
Syndrome douloureux de topographie précise inter-vertébrale  d’une façon globale et partielle le territoire du nerf sciatique. Sa douleur intervient deux facteurs
Le fait mécanisme : c’est la compression
L’inflammation associée du nerf ou de ses racines .
  
II) Diagnostic étiologique:
1) Hernie discale:
Elle est mise en cause dans 80% des cas.
2) Sciatique radiculaire symptomatique:
Se voit au cours de :
· Spondylite ou spondylodiscite (infection de la vertèbre) comme c’est le cas de mal de pote. De la spondylite staphylococcique brucelliènne ou syphilitique
· Lésions malignes des vertèbres lombaires ou du sacrum : Comme c’est le cas des métastases cancéreuses et de la maladie de KAHLER, cancer des os chez un sujet âgé
·  Spondylarthrite enchylosome et spondylolisthésis du L5 sur S1
·  Tumeur intrarachidien telle que neurinome est une tumeur nerveuse bénigne des méninges et tumeur de la queue de cheval
·        Fracture négligée de la colonne vertébrale.
         
3) Les sciatiques transulaires:
· Les tumeurs du petit bassin et de ce fait devant toute sciatique le toucher rectal et le toucher vaginal doivent être pratiqués systématiquement
· Sacro coxalgie en particulier d’origine tuberculose
· Piqûre accidentelle du nerf sciatique lors d’une injection intramusculaire.

III) Etudes cliniques:
On prend comme type de description une sciatique réticulaire par hernie discale chez un adulte jeune de 30 à 40 ans.
  
1) Interrogatoire :
a) Le mode du début:
Elle est généralement brusque après un effort de soulèvement. Il faut rechercher dans le passé des antécédents des épisodes plus au moins lointaines de lombalgies ou de sciatalgies.
2) Evolution :
Il faut préciser l’évolution depuis la date d’apparition. Car la sciatique plus au moins évolue depuis + de 3 mois reconnaît un traitement médical 
3) Trajectoire:
La douleur unilatérale, il peut s’agir de ;
· D’une topographie radiculaire L5. La douleur passe par la face postérieure de la cuisse, la face externe de la jambe et le dos du pied en direction du gros orteil
·  D’une topographie S1 ; La douleur passe par la fesse, la face postérieure de la cuisse , la face postérieure de la jambe ,le talon,la plante du pied et le bord externe du pied
Cette topographie peut être imprécise et sans irradiation discale. Il faut faire préciser par le mode de douleur sensitive qui suit un trajet radiculaire     
4) Caractères radiculaires de la douleur:
L’intensité de la douleur augmente avec toute force qui augmente la pression du liquide céphalo-rachidien : tels que l’effort physique, la toux et la défécation.
 
1) Examen du sujet debout:
1.1) Attitude antalgie :
C’est un acte en scoliose dans la concavité peut être directe ou croisée au trajet de la douleur.
 
2.1) Limitation des mouvements de la courbe lombaire:
C’est la limitation de la flexion antérieure de l’inclinisant latérale et de la rotation.
   
3.1) Le signe de la sonnette:
La pression des masses musculaires en regard de l’espace intervertébrale va réveiller une douleur de type L5 ou S1.
  
2) Examen du sujet couché:
1.1) Le signe de LASEGUE :
L’élévation de la jambe va créer une douleur fessière très vive du à l’élongation du nerf sciatique .

2.1) Les troubles moteurs:
Pour dépister la sciatique paralysante
On peut observer une difficulté à la dorsiflexion du pied dans les atteintes sciatiques de type L5 et à la flexion plantaire dans les atteintes sciatiques de type S1 .

3.1) Etat des réflexes ostéotendineuses:
On peut voir une diminution voire normalement abolition du réflexe achidien, caractéristique de la sciatique du type S1.
   
4.1) Les troubles sensitifs
Il y’a une diminution de la sensibilité au niveau du talon dans les sciatiques S1 et au niveau du dos du pied dans les sciatiques L5 .

3) Recherche de signes négatifs:
Il y’a absence du signes de babinski et de sphinctériens et le toucher pelvien sont normaux.

IV) Examens complémentaires ;
1) Cliché dorso-lombo-pélvi-fémoral :
Qui peut montrer :
· Un apaisement d’un interligne articulaire
· Un pincement latéral d’un disque ou bâillement postérieur d’un interligne signe très évocateur de la hernie discale.
  
2) Cliché général du bassin et du rachis:
A la recherche de mal de pote, d’un cancer vertébral et une fracture ou une entorse lombaire.
 
3) Examen spécialisé:
Radiographie pour objectiver la pression.

V) Traitement :
1) Étiologique:
Toujours un traitement médical de 3 mois
Repos absolu au lit pendant 10 à 15 jours
Les antalgiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, voire la corticothérapie en infiltration intra épi dural.
En cas d’échec du traitement médical, on fait appel à la chirurgie
On pratique l’ablation de la hernie discale avec curetage du disque.
La consolidation est obtenue par la kinésithérapie. C’est un traitement qui offre 80% de bon résultat  







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