I) Définition :
Elle est décrite par James Parkinson en 1817, C'est une maladie neurologique chronique dégénérative (perte progressive de neurones ) affectant le système nerveux central responsable de troubles progressifs:
C’est une affection neurologique de l’age mur au-delà de 40 ans.
Provoquée par des lésions extra-pyramidales.
Elle se traduit cliniquement par un tremblement de repos, une hypertonie
musculaire et une akinésie.
: mouvements ralentis, tremblements, rigidité puis troubles cognitifs. C'est le second trouble neurodégénératif le plus fréquent1.
Ses causes sont mal connues. Le tableau clinique est la conséquence de la perte de neurones du locus niger (ou « substance noire ») et d'une atteinte des faisceaux nigro-striés (en). La maladie débute habituellement entre 45 et 70 ans. C'est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente, après la maladie d'Alzheimer. La maladie de Parkinson se distingue des syndromes parkinsoniens qui sont généralement d'origines diverses, plus sévères et répondent peu aux traitements
II) Tableau clinique :
a) Au début :
- Il est très insidieux s’installe sur plusieurs mois. Le diagnostic est de temps plus hésitant que les signes du début sont trempeurs.
- Pseudo rhumatisme à type de douleur de raideur et de difficulté motrice
- Pseudo paralytique à cause de la limitation motrice surtout du membre supérieur.
- Pseudo psychiatrique : Le parkinsonien offre au début un visage de déprimé
b) A la période d’état:
Ce syndrome parkinsonien est évident devant ; la triade classique.
1) Tremblement secondaire au tableau clinique :
C’est un tremblement de repos fréquent mais constant à un tremblement
typique qui s’exagère à la fatigue, aux efforts intellectuelle, aux émotions et
qui disparaissent au sommeil et au cours des mouvements et des attitudes. C’est
un tremblement long et régulier et dont la fréquence peut être chiffré à
environ 6 cycles par seconde. Il intéresse surtout les extrémités des
membres.
2) Hypertonie extra pyramidale musculaire:
Est prédominée à la racine des membres avec phénomène de la roue dentée
au cours des mouvements passifs de flexion extension de l’avant bras sur le
bras. Cette hypertonie va être responsable de l’attitude du malade qui marche
les bras collés au corps et la tête penchée en avant.
3) Akinésie :
Se définie par une rareté et un ralentissement des mouvements. Le
parkinsonien perd la spontanéité dans les mouvements et tous ses gestes
deviennent volontaires. Cette akinésie entraîne une perturbation de l’écriture
( le patient ne peut pas signer et présente une micrographie) . Une absence de
balancement des bras plus au moins rapide. Le faciès est figé, le visage
inexpressif avec hyper sialorrhée, les yeux larmoyants, la parole est lente et
monotone.
4) Des signes moins constants :
Tels que ; l’exagération des réflexes, signe de BABINSKI positif,
des douleurs et des para esthésie et assez souvent les mouvements oculaires de
convergence et vers le haut.
5) Troubles psychiques ;
Il s’agit d’un véritable syndrome dépressif, par contre et en général,
les parkinsoniens gardent leur capacités intellectuelle au delà de 65 à 70 ans.
Il a tendance à présenter des troubles confusionnels au moindre changement de
vie et de thérapeutique.
III) Examens complémentaires :
Aucun examen ne permet pas de poser le diagnostic.
IV) Diagnostic différentiel :
· Syndrome parkinsonien poste encéphalique du sujet jeune
· Syndrome parkinsonien d’origine vasculaire de l’athérosclérose
secondaire à un ou plusieurs accidents vasculaires cérébraux passés inaperçus
· Syndrome parki-toxique .
V) Traitement:
1) Mesures générales
· Psychothérapie de soutient
· Physiothérapie et kinésithérapie
· Analgésiques, myorelaxants, et tranquillisants
· Les antidépresseurs
· La vitaminothérapie du groupe B
2) Les anti-parkinson de synthèse:
Tels que :
artane comprimés
et
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