MÉDICAMENTS DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE I. ANALEPTIQUES RESPIRATOIRES



Ils provoquent une accélération et une augmentation de l’amplitude des mouvements d’inspiration et d’expiration par action directe sur le centre bulbaire. L’acéfylline (corophylline), la théophylline et certains analeptiques cardiovasculaires possèdent une action analeptique respiratoire.
L’almitrine  (vectarion) utilisée par voie IV, permet d’améliorer l’hypoxémie en cas d’insuffisance respiratoire. Ce médicament nécessaire peut provoquer un amaigrissement important et des neuropathies périphériques nécessitant l’arrêt du traitement.

Les antitussifs
Le réflexe de la toux est déclenché par l’irritation des voies respiratoires. On oppose habituellement la toux sèche et non productive à la toux produisant une expectoration. Toutefois, chez l’enfant la distinction est plus délicate, car il ne sait pas expectorer. Le traitement doit être étiologique.
La toux non productive justifie la prise d’antitussifs car elle peut entraîner : fatigue, insomnie et altération de l’état général. La toux productive sera traitée par les expectorants et fluidifiants bronchiques.


Le traitement de la toux est symptomatique, il doit être de courte durée
Il faut :
-         Vérifier que le produit est adapté à l’âge du patient. Ne pas donner à un enfant une préparation pour adulte.
-         Rechercher une formule simple qui permet de mieux reconnaître les effets indésirables. Beaucoup d’antitussifs sont associés entre eux (il n’est pas rare de voir 2 ou 3 antitussifs dans une même formule) et souvent avec des expectorants (benzoate de sodium, gaïacol…) des anesthésiques locaux, des antiseptiques, des antispasmodiques, des sédatifs ou du paracétamol.



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