LES PANCRÉATITES (AIGUË ET CHRONIQUE)






I. PANCREATITE AIGUE

Comporte un large éventail de liaisons anatomopathologiques consistant en : œdème, hémorragie et nécrose : il s’agit d’une véritable autolyse de la glande pancréatique par auto digestion.

II. L’étiologie:
1.     Lithiase biliaire : Favorise la pancréatite aiguë à 70% des cas, en cas de canal cholédoco-wirsungienne
2.     Alcoolisme : Il augmente le tonus des sphincters d’ODDI et augmente la sécrétion du suc pancréatique
3.     Pancréatite postopératoire : Surtout dans les opérations chirurgicales prés ou voisinage de la région odienne qui est réflexogène
4.     Pancréatite post traumatique : C’est le cas des contusions abdominales et de plaies intéressant le pancréas
5.     Pancréatite autonome ou primitive : On trouve des facteurs favorisant tels que l’ictère par la thyroïde hyperlipidémie, diabète, obésité, diarrhée, infection virale, telle que les oreillons, certains médicaments tels que les corticoïdes et les œstrogènes, les grossesses et le post-partum.
La pancréatite touche les femmes dans 70%des cas avec prédominance au tonus de 40 ans

II.     Etudes cliniques;
Il faut penser à poser le diagnostic d’une pancréatite devant tout syndrome abdominal aigu qui ne fait pas sa preuve

a.     Signes fonctionnels;
Sont dominés par la douleur abdominale qui est très variée et de siège épigastrique, les nausées et vomissements et les troubles du transite à titre d’arrêt des matières et des gaz avec ballonnement abdominal

b.     Signes généraux :
Sont très importent ;
-         Le faciès est influencé par le drame abdominal avec les traits tirés, la pâleur, l’angoisse et l’agitation psychomotrice
-         Au début il y’a une poussé hypertensive passagère avant sa chute donnant le tableau de choc
-         La fièvre est peu élevée au début

c.     Signes physiques ;
Sont pauvres on peut noter ; un abdomen ballonné, météorisé et qui se défont légèrement .On doit surtout rechercher
·        Douleurs sous costale gauche
·        Douleur poste vertébral gauche

d.      Examens complémentaires:
Amylasémie et amylasurie ; augmentée
  Lipasémie et lipasurie : augmentée
 Autres signes biologiques ; A type

§  d’hyperleucocytose
§  Hyperglycémie  qui est un signe important car inhabituel en cas de syndrome abdominal aigu
§  Hypocalcémie

e.     Examens radiologiques :
ASP ne montre pas de pneumopéritoine, on peut trouver des niveaux Hydro-aèriques
Pour les matières et les gaz, parfois on trouve des opacités dans l’aire de projection du pancréas
-         Echographie abdominale
-         Laparoscopie
-         La tomodensitométrie (scanner)(TDM)

f.      Diagnostic différentiel ;
Certaines affections médicales, telles que l’infarctus du myocarde, embolie pulmonaire, insuffisance respiratoire aiguë
Les affections chirurgicales telles que ; la péritonite par perforation de l’ulcère gastroduodénal, la cholécystite aiguë, appendicite aiguë et l’occlusion intestinale aiguë

g. Traitement ;
          1. Traitement médical :
                   -    Lutter contre le choc et corriger les troubles hydroéléctrolytiques
                   -    Calmer la douleur par les antispasmodiques
                   -    Mettre le pancréas au repos par aspiration gastroduodénal et diète pendant au moins 10 jours
                   -    Instaurer une antibiothérapie prophylactique
        2. Traitement chirurgical
Il est indiqué en cas de doute de diagnostic sur une affection chirurgicale
En cas d’échec du traitement médical ou encore en cas de causes découvertes telles que : lithiase biliaire
Le traitement chirurgical consiste à
-         Exérèse (ablation) pancréatique de la nécrose
-         Résection pancréatique
-         Duodéno-pancréatectomie céphalique
-         Spléno-pancréatectomie gauche
-         Duodéno-pancréatectomie total

PANCRÉATITE CHRONIQUE

I.   Définition:
C’est une sclérose évolutive du pancréas exocrine (le pancréas endocrine est en principe sain), calcifiante ou non évoluant d’un seule terme .Le malade souffre de façon continue et intense,ou par des poussées œdémateuses ou nécrotiques hémorragiques .Il existe deux grands facteurs favorisant :
-         Alcoolique
-         Malnutrition protéino calorique (MPC)
L’existence de forme familiale peut évoquer un facteur génétique .Les autres causes de la pancréatite chronique sont rares, mais seront rechercher car leur traitement freinera l’évolution .C’est le cas de l’hyperparathyroïdie de la lithiase biliaire et mucoviscidose (maladie fibro-kystique du pancréas)
-         Hypotrophie
-         Troubles digestifs : diarrhée, odeur de poulailler
-         Troubles respiratoires
-         Goût salé de la peau
II. Clinique ;
a.  Signes principaux :
    1. Douleurs
Epigastralgique ou de hypocondre gauche survient le plus souvent après un repas riche en protéine et en graisse et surtout bien arrosé avec du vin .C’est une douleur calmée par l’antéflexion (inclinaison vers l'avant de la partie haute du pancréas)

1.     Amaigrissement ;
Il a deux explications ;
-         Malabsorption 
-         le malade ne mange pas pour ne pas avoir mal
2.     Ictère
Il peut être chronique ou passager et ne s’accompagne pas de fièvre
3.     Diabète ; Le diabète pancréatite représente 0.5% et complique toutes les formes de pancréatites chronique. Sa fréquence est nettement plus augmentée dans la pancréatite chronique calcifiante.

4.  Stéatorrhée : Présence de graisses dans les selles
b. Signes accessoires :
                 -    Épanchement séreux au niveau ;
o   De la plèvre (pleurésie),
o   Du péritoine (ascite),
o   Du péricarde (péricardite)
                 -    Hémorragie digestive

c. Examen clinique : Il est pauvre exceptionnellement on peut mettre en évidence une douleur provoquée au niveau de hypocondre droit

III. Bilan
1.     Amylasurie :
Normal, elle augmente en cas de pousses œdémateuses et nécrotico hémorragique
2.      A.S.P :
Peut montrer la calcification sur l’aire de projection du pancréas
3.     Echographie :
Montre une hypertrophie de la glande pancréatique
4.     Tubage duodénal :
Avec recueil du suc pancréatique montre une diminution du volume sécrétoire et diminution de la lipase pancréatique.

IV. Traitement :
1) Médical
                -     Suppression formelle et définitive de l’alcool
                -     Régime riche en protéines et pauvre en graisses
                -     Traitement antispasmodiques
                -     Traitement de l’éventuel diabète
                -     Traitement de la Stéatorrhée par les extraits pancréatiques
2) Chirurgical
En cas de douleurs et d’amaigrissement importent et en cas d’échec du traitement médical

 


                                          






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1 Commentaires

  1. choisir le type de chirurgie est une décision très difficile. Au début, j'étais catégorique sur le fait de sauver ma poitrine. Je ne voulais pas de mastectomie, encore moins dire ce mot horrible. Parce que j'avais un cancer depuis 3 ans et que le cancer était invasif, mon médecin m'a recommandé une mastectomie. cependant, comme la taille de la tumeur a diminué après la chimiothérapie, mon médecin m'a permis de choisir une tumorectomie. deux choses m'ont aidée dans ma décision de subir une mastectomie. 1 - J'étais tellement malade à cause de la chimiothérapie que je ne voulais pas courir le risque d'avoir à nouveau un cancer. 2 - J'ai rencontré plusieurs survivantes du cancer du sein qui avaient reçu un traitement à base de plantes dr itua qui a lavé toutes leurs tumeurs, puis le cancer n'est pas revenu. En raison de mon âge et de mon désir d'avoir plus d'enfants, j'ai décidé de réduire mes risques de récidive en choisissant une mastectomie. Je vais donc essayer le traitement à base de plantes dr itua que je subis pendant des semaines et aujourd'hui, j'ai un 4e enfant comme je l'ai toujours souhaité. Je suis très content de ma décision d'aujourd'hui. peu importe le type de cancer et le stade du cancer, il est préférable de discuter avec le dr itua oh oui, vous pouvez lui envoyer un courrier électronique à drituaherbalcenter@gmail.com, il guérit également la maladie suivante parkinson, als, ms, diabetes, lupus, hpv, l'herpès, les boutons de fièvre, le vih/sida, les crampes menstruelles, les médicaments de grossesse et d'autres maladies mortelles, tous sans effet secondaire.

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