I. Définition ;
L’acide urique est un déchet de l’organisme. Plus précisément, il est le produit final de l’excrétion des molécules appelées les acides nucléiques et les purines.
La concentration d’acide urique peut être déterminée dans le sang ou dans les urines. A l’excès c’est surtout un symptôme de la goutte, d’une consommation trop importante d’alcool, d’une insuffisance rénale.

II. Indications ;
  • Diagnostic de la goutte
  • Evaluer le bon fonctionnement des reins
  • Grossesse (pré-éclampsie)
  • Obésité
  • Chimiothérapies de leucémies ou encore des lymphomes
  • Un excès d’exercice physique
  • La présence de calculs rénaux
  • Un amaigrissement rapide
  • Diabète
  • Un régime alimentaire riche en purine
  • L’alcoolisme

III. Conditions requises :
Généralement, la plus part de l’acide urique contenu dans l’organisme se dissout dans le sang et rejoint les reins pour être éliminé dans les urines. Mais dans certains cas, l’organisme produit un excès d’acide urique ou ne parvient pas à en éliminer assez. Cette condition peut être  à l’origine de troubles divers

1. Acide urique et l’alimentation ;
L’acide urique étant le produit final de la dégradation des purines, son taux varie en fonction de la teneur en purines dans l’organisme. Et il se trouve que l’alimentation soit riche en purines. Tels que :
  •     Le maquereau, les sardines, les crevettes, etc
  •     Le foie, le cœur, la cervelle, les rognons, le ris de veau etc….
  •     Les pois, les haricots secs, etc

2. Les aliments autorisés pauvres en purine :
  1. Le thé, le café, les boissons gazeuses
  2. Les fruits et légumes
  3. Les œufs
  4. Le pain et les céréales
  5. Le fromage et plus généralement les produits laitiers


Dans le sang, la valeur normale d’acide urique est comprise entre 35  et  70 mg / litre