I)- Définition :
C’est une affection qui touche
principalement le métabolisme des glucides ;
Caractérisée par une anomalie de
réception de l’insuline : il y a hyperglycémie
II)- Forme de diabète :
On identifie deux sortes de
diabète :
1) -le
diabète de type I dit diabète maigre ou diabète insulinodépendant :
dans ce diabète les cellules
de « langerhans » du pancréas ne secrètent plus d’insuline
c’est un diabète qui touche
les sujets jeunes, la carence en insuline va provoquer divers troubles dans
l’organisme ( voir schéma)
Carence en
insuline
![]() |
Absence de pénétration cellulaire de glucose
![]() |
Hyperglycémie carence
cellulaire en glucose


![]() |
|||
![]() |
|||


![]() |




diurèse



production de corps



Cétonurie PH de sang
![]() |




![]() |
|||
![]() |
|||

cliniques

conséquence Déshydratation acidose cachexie
2)- le diabète de type II :
Non
insulinodépendant dit diabète gras dans ce diabète les cellules du pancréas
sécrètent l’insuline mais elle est mal utilisée par certaines cellules,
essentiellement les cellules graisseuses dites adipocytes cela s’appelle
l’insulino résistance
Progressivement
,les cellules du pancréas s’épuisent et vont … d’insuline
Les signes de ce diabète :
Ce diabète peut être dû parfois à
l’obésité
On
peut incriminer d’autres facteurs tels que
-l’hérédité
-
le stress
-
perturbations endocriniennes …
Le
début : souvent insidieux, les symptômes peuvent être légers :
-fatigue
- somnolence post prandiale
- irritabilité
- nocturie
-les plaies guérissent
difficilement
- troubles de la vision,
crampes musculaires
III)- Les complications
1- complications infectieuses
F Pulmonaire
F staphylococcies : furoncle, abcès
…surinfection de plaie … ou eczéma
2- complications dégénératives
Touchent
les vaisseaux :
F athérome artériel généralisé
entraîne une claudication intermittente peut aller jusqu’à la gangrène
F accident oculaire :
rétinopathie diabétique, hémorragie par œdème de la rétine, parfois cécité
F l’appareil
cardiovasculaire :
o
Hypertension
o
Infarctus de myocarde
F Les troubles nerveux
o
Neuropathie diabétique
o
Altération de la sensibilité
o
Troubles trophiques :mal perforant
3- l’acidocétose :
C’est
la complication d’une cétose (production de corps cétoniques acides due à la
dégradation massive des lipides) négligée en rapport avec un manque d’insuline
, on observe alors une augmentation des signes du diabète :soif ,urines
abondantes, puis vomissement ,déshydratation ,épuisement ,céphalées,
………..progressive, odeur acétonique de ………., respiration ample et profonde
(respiration de kusmol)
4- l’hypoglycémie :
Survient
surtout chez les patients ……….. Par l’insuline
mais aussi par certains comprimés contre le diabète
Les
signes
Transpiration,
irritabilité,…………, fatigue, fourniment autour de la bouche, perte de concentration,
bouffée de ………., sensation de froid sans raison ,vision trouble
I/ - Rôle de
l'infirmier(e) dans la surveillance clinique d'un diabétique :
1/ noter le diagnostic sur la pancarte du diabétique
2/ la pancarte du malade doit être tenue avec soin et
minutie pour permettre de suivre l'évolution de la maladie.
3/ noter sur la pancarte les éléments de surveillance
suivant:
a/ la courbe thermique : infections.
b/ la courbe de diurèse : évolution de
la maladie+ efficacité du traitement.
c/ la prise de la T.A. : écart (+) indiquer au
médecin.
d/ la courbe pondérale:
le rythme est fixé par le médecin : même heure, mêmes conditions, même balance.
4/ feuille particulière:
Placée
au lit diabétique réunira les résultats de la surveillance quotidienne :
·
Sucre, acétone dans les urines 3 fois par 24heure.
o
Avant les repas, lors du traitement par insuline.
o
Deux heurs après les repas: si médicament par voie orale.
Enseigner
au malade la technique de recherche du sucre et des corps cétoniques.
·
Glycosurie massive surtout si associée à une
o
Cétonurie.
II/ - Rôle de l'infirmier dans la surveillance
des examens complémentaires d'un diabétique :
1/ s'assurer que le malade est à jeun.
2/ vérifier si la demande du cycle glycémique
s'accompagne ou non d'une glycosurie de 24heure. Globale ou fractionnée (bien
étiqueter les bocaux)
3/ expliquer au malade que le cycle glycémique comprend
une succession de glycémie à jeun:
·
2 heures après le repas du midi.
·
2 heures après le repas du soir.
·
Le lendemain matin (horaire variable selon les médecins).
·
Parfois, sur avis médical effectuer 2 prélèvements supplémentaires
(surtout si malade traite à l'insuline
o
Une glycémie avant le dîner
o
Une glycémie à 23h ou à 00h.
Tous
les échantillons de sang seront conserves dans un réfrigérateur et envoyés en
même temps au laboratoire étiquetés et bien classés.
4/ si une recherche de glycosurie fractionnée a
été demandée, les recueils urinaires de:
·
8h à
14h
|

·
14h à 19h
·
19h à 23h
·
23h à 8h
Dans
ces cas d'examens se poursuivant sur 24h, l'infirmier (e) notera avec précision
sur le cahier de transmission les horaires à respecter pour les équipes
suivantes.
5/ faire le bilan d'un diabétique qui comprend le plus
souvent un certain nombre d'examens exécutés sur prescription:
* ionogramme sanguin et urinaire
* culot urinaire
* débit des hématies leucocytes/min
* protéinurie de 24h
* d'autres examens sont à demander:
-E.C.G.
-radio pulmonaire
-F.O. Mydriaticum une 1/2 h avant le
rendez-vous
-angiographie rétinienne souvent
demandée: Fluorescéine (urines colorées)
-U.I.V., vérifier le taux d'urée si
marqué sur la feuille de demande
*si
consultation spécialisée demandée:
-gynécologique
-dermatologique
-stomatologique…
Prendre
rendez-vous, s'assurer que la demande est accompagnée d'une lettre explicative.
6/ si diabétique traité par insuline doit rester à jeun
pour un examen complémentaire :
Avertir
le médecin
III/ - Rôle de
l'infirmier dans la surveillance thérapeutique d'un diabète gras:
1/ faire comprendre au malade l'intérêt du régime et lui
faire admettre ses contraintes. Chez ce type de diabète le régime est l'arme
essentielle du traitement.
2/ contrôler avec délicatesse les apports alimentaires
extérieurs. Expliquer à la famille la nécessité des règles diabétiques.
3/ juger de l'efficacité du régime. Deux éléments:
·
Courbe pondérale; à faire avec précision
·
Dans certains régimes très restrictifs:
o
Cétonurie (+) s'explique par restriction calorique
o
Glycosurie (-)
4/ si BIGUANIDES (GLUCOPHAGE) prescrits; signaler les
éventuels troubles digestifs (secondaires au traitement)
IV/ - Rôle de
l'infirmier (e) dans la surveillance d'un diabète de la maturité non gras:
Le
plus souvent la thérapeutique comporte:
·
Les sulfamides hypoglycémiants (voie orale)
·
Un régime fixe en calories et en hydrates de carbone.
1/ se conformer au régime établi; lui faire comprendre
qu'il est à respecter
2/
surveiller la prise médicamenteuse
(horaire +dose)
3/
signaler rapidement l'apparition des
signes d'intolérance à la thérapeutique:
·
Malaise hypoglycémique
·
Incidents et accidents allergiques.
4/informer le diabétique sur la survenue de
malaise hypoglycémique (lui apprendre à le reconnaître)
V/ - Rôle de
l'infirmier (e) dans la surveillance thérapeutique d'un diabète insulinoprivé:
1/ faire accepter et expliquer au malade la nécessité
absolue de l'administration d'insuline durant toute la vie
Que
cette administration ne peut se faire à l'heure actuelle que par voie
parentérale.
2/ suivre les prescriptions médicales en ce qui concerne
l'horaire (en général 10min avant les repas pour les insulines d'activité
rapide).
3/ la quantité prescrite sera injectée à l'aide d'une
seringue à INSULINE en s/c (perpendiculaire à la peau) en variant les lieux
d'injections.
N/B:
Si
l'insuline retard+ordinaire:
·
Prélever d'abord insuline ordinaire.
·
Ensuite avec la même seringue l'I. Retard : le mouvement inverse risque
de transformer l'I.O. en I.R.
·
Injecter la dose d'I.O.
·
Modifier la position de l'aiguille (éviter d'injecter les 2 INSULINES
au même endroit)
·
Prélever avec la même seringue la dose d'I.R. à injecter.
4/ la surveillance de l'efficacité du traitement est
basée sur:
·
La recherche du glucose et l'acétone dans les urines fraîchement émises
au CLINITEST ou à l'ACETEST ou au
KETO-DIASTIX.
·
La courbe de poids du diabétique
·
Signaler en urgence une glycosurie (0) cétonurie (+) , dans ce cas ,
sur prescription diminuer les doses d'insuline et en attendant la prescription
donner du sucre au malade.
5/ faire preuve
d'esprit d'observation au prés du malade afin de déceler rapidement
l'apparition d'un éventuel malaise. Penser à la survenue d'une hypoglycémie
surtout si le malade mange ou irrégulièrement.
VI/ - Rôle de
l'infirmier dans l'éducation du diabète:
Ce rôle est majeur quand le diabétique est traité par
l'INSULINE.
1/ s'assurer que le malade connaît sa maladie et
comprend la nécessité de se surveiller lui-même et de se traiter
quotidiennement à vie è Son auto surveillance + son auto traitement = vie normale.
2/ apprendre au malade à faire lui-même les recherches
de glucose et d'acétone dans les urines.
3/ expliquer et insister sur la nécessité de faire sa
propre injection à la même heure avant les repas ou collation .en règle:
·
L'I.O. est injectée 10 min avant les repas.
·
L'I.R. prescrite en injection unique est faite le matin avant le petit
déjeuner.
·
L'I.R. prescrite en deux injections est faite : le matin avant le petit
déjeuner et le soir avant le dîner.
4/ montrer au
diabétique le matériel nécessaire aux injections et lui expliquer comment s'en
servir. Conseiller le matériel jetable (simplifier les gestes).
*Le flacon d'insuline:
o
Montrer au diabétique qu'il faut le conserver au réfrigérateur ou dans
un endroit frais.
o
Lui faire connaître la concentration de son INSULINE (1ml = 40 u.i)
o
Vérifier la date limite d'utilisation.
o
Ne pas oublier de rouler le flacon entre les deux paumes des mains afin
de mélanger la solution; surtout pour l'I.R.
*Les aiguilles : deux types sont nécessaires:
|

-1 pour
l'injection (biseau court)
*La seringues : toujours vérifier
la graduation avant le prélèvement de l'insuline : 1 ml est dosé à 40 u.i.
·
Vérifier la seringue avant son utilisation:
*Graduation
lisible en clair
*Etanchiéité
*Ne
jamais utiliser de seringue ébranchée ou fêlée.
N/B:
conseiller de prendre des seringues à usage unique.
*le matériel de désinfection locale: coton+
alcool pour le flacon et le lieu d'injection.
*matériel de stérilisation.
5/ expliquer avec le plus grand soin et de multiples
fois en décomposant les gestes, la technique de l'injection d'INSULINE.
*/Apprendre au
diabétique à effectuer les manipulations sur un plan propre après s'être lavé
les mains (brosser les ongles)
*/La
technique du prélèvement : les différents gestes faits lentement en les
commentant devant lui:
·
Homogénéiser la suspension (sans former de mousse)
·
Désinfecter la capsule
·
Percer avec l'aiguille montée, après asepsie du bouchon du flacon
·
Prélever la dose prescrite d'insuline ; purger
·
Désadapter la seringue de l'aiguille pompeuse
·
Fixer l'autre aiguille
·
Effectuer la technique d'injection proprement dite devant
l'infirmier(e)
6/ apprendre au diabétique à varier les points
d'injection pour éviter les
complications (lipodystrophiques); piquer perpendiculairement la peau.
7/ en cas de perte d'insuline lors de l'injection donner
au malade les directives suivantes:
Vérifier l'étanchéité
Ne
jamais effectuer d'injection complémentaire (risque de malaise hypoglycémique
par surdosage)
Le
diabétique doit noter la perte sur le carnet + surveillance des urines de la
journée qui suit l'injection défectueuse. N'augmentera pas la dose d'insuline
si la glycosurie s'élève mais reste isolée. Si abondante plus cétonurie,
entraîne à modifier ses doses: s'injectera avant le repas du soir une dose
complémentaire d'I.O.:2U.I. + De sucre. La dose du lendemain sera faite sans
changement (sur avis médecin traitant)
8/ expliquer au diabétique son régime (diététicienne)
Doit
prendre son repas à l'heure fixe sans sauter un repas (risque d'hypoglycémie)
Expliquer
que le régime est fonction : du poids, taille, âge, goût et de l'activité.
L'alimentation
doit être variée et équilibrée:
*glucides (pain, biscotte, pomme de
terre, farineux fruits secs, légumes verts)
*protides
*lipides
9/ enfin terminer par lui souligner l'importance de
quelques points suivants:
·
Connaître les causes et les signes précurseurs d'un coma diabétique et
d'un coma hypoglycémique.
·
Avoir sur lui sa carte de diabétique + de sucre.
Savoir
que toute affection intercurrente peut déséquilibrer sa maladie et qu’un
mauvais état de santé entraîne une anorexie.
Ne
cesser en aucun cas l'injection d'insuline.
Ne
cesser en aucun cas de consommer la quantité de glucide fixée par le médecin
(un manque apport énergétique peut être dû non seulement à un repas supprimé ou
retardé mais aussi à des vomissements.
VII/ ROLE DE
L'INFIRMIER AUPRES DE LA
FEMME ENCEINTE DIABETIQUE:
1/ la grossesse décompense le diabète : retentissement
sur la grossesse
2/ rôle psychologique :
*faire preuve de compréhension
*rassurer : anxiété au sujet du
déroulement de la grossesse
3/ la surveillance comporte certains points:
·
Le poids
·
Le risque d'infection surtout urinaire
·
L'albuminurie: si (+) avertir le médecin
·
La glycosurie: au cours de la grossesse le seuil rénal est abaissé
s=(+) alors que la glycémie est normale ou sub-normale d'où demande de
glycémies fréquentes
·
Expliquer les exigences d'une INSULINOTH2RAPIE (seul traitement du
diabète chez la femme enceinte). L'apport doit être fait 3 fois:
*I.O. ou ACTRAPID matin, midi.
*RAPITARD semi lente ou N.P.H. le soir.
Afin
d'équilibrer le plus correctement possible la diabétique.
Etablir
le régime en collaboration avec l'équipe (diététicienne)
4/ en ce qui concerne la grossesse, l'infirmier (e) doit
savoir que:
·
La surveillance par l'obstétricien est nécessaire; d'où coordination
des rende-vous et transmission du dossier médical
·
Dosages hormonaux urinaires (oestradiol en particulier) souvent demandés
*nécessité de l'examen
* le procédé de recueil
·
Qu'un accouchement provoqué ou une césarienne sont en règle nécessaire
avant terme; à expliquer à la patiente.
·
Qu'après l'accouchement la femme diabétique reprendra son traitement
antérieur sous surveillance médicale étroite
·
Que la surveillance de la glycosurie du nouveau né devra être répétée
et très sérieuse.
VIII/ - ROLE DE L'INFIRMIERE AUPRES D'UN MALADE
PRESENTANT UN COMA ACIDO CETOSIQUE :
1/ aider au diagnostic:
·
Pose rapide et aseptique d'une sonde vésicale:
recherche de sucre et d'acétone
·
Transmettre certaines précisions au médecin: à
relever en interrogeant la famille du malade.
·
Urgence: être rapide et efficace dans
l'exécution des prescriptions et attentif dans la surveillance.
2/ noter avec attention et minutie les examens suivants:
Etat de conscience toutes les 30minutes.
Fréquence respiratoire toutes les 30 minutes
T.A. et pouls toutes les 30 minutes
Température toutes les 3 heures, voir plus si
température élevée et hémoculture sur avis médical
Courbe de diurèse recueil toutes les heures à l'aide
de la sonde vésicale.
La survenue de vomissements est à signaler au médecin
en urgence : aggrave le désordre biologique et la déshydratation.
Apprécier l'état de déshydratation par :
*sécheresse
de la bouche
*sécheresse
des muqueuses
*pli
cutané (+)
*baisse
de la T.A .
3/ s'assurer du groupe sanguin.
4/ effectuer sur prescription médicale; à la fréquence demandée; les
examens suivants:
a/ dans
le sang:- glycémie
-ionogramme+
dosage des bicarbonates
-p.H.
sanguin
-hématocrite
b/dans
les urines:
-la
sonde permet d'effectuer toutes les heures : sucre=acétone=jusqu'à disparition
d'acétone puis toutes les 3 heures.
-les
urines seront collectées en vue d'un ionogramme urinaire.
c/
pratiquer systématiquement une radio pulmonaire si demandée par le médecin la
faire exécuter de préférence au lit.
5/ noter l'heure de la réalisation des prescriptions sur la feuille de
réanimation .
Choisir des veines de gros calibre (quantité à
perfuser souvent importante)
, étiqueter et indiquer toujours sur les flacons à
perfuser leur composition ainsi que la durée et le débit de la perfusion.
Surveiller le débit de la perfusion et s'assurer que
le flux est régulier et correspond au débit de prescrit.
Surveiller l'état local de la veine:
·
Absence d'œdème
·
Absence de rougeur sur le trajet veineux
·
Si cathéter posé, noter sur le pansement
stérile la date de la pose.
L'insuline prescrite par voie intraveineuse ne doit
jamais être placée dans un flacon de perfusion où elle sera inactivée mais
intra tubulaire
6/ noter l'heure du réveil du malade
La reprise de la conscience le réconfortera, avoir
dans la chambre : eau sucrée, jus de fruits; une fois bien réveillé (éviter
fausse route) donner après avis médical à boire au malade des liquides sucrés.
7/ veiller à avoir à proximité du malade
·
Stéthoscope
·
1 appareil à tension
·
1 marteau à réflexe du sirop de sucre et une
ampoule de sérum glucosé hypertonique à 20 ou 30%: une hypoglycémie est
possible au sortir d'un coma diabétique.
·
Seringue+ aiguille
La feuille de réanimation comportant les éléments de
surveillance et le traitement reçu.
8/ enfin l'infirmier (e) doit savoir que:
A la sortie du coma acido cetosique, le malade est
fragile et instable donc, surveillance rigoureuse.
Qu'avant sa sortie: l'éduquer à reconnaître les signes
prémonitoires du coma acido-cétosique.
IX/ - ROLE DE L'INFIRMIER DEVANT LES MANIFESTATIONS
MINEURES DE L'HYPOGLYCEMIE:
1/ penser devant :
·
Sueurs
·
Céphalées
·
Faim douloureuse
·
Lipothymie
·
Agitation ou troubles caractériels
2/ noter :
·
L'heure des malaises
·
Leur importance et leur répétition
3/ pratiquer un dosage de glycémie en urgence: communiquer immédiatement
le résultat au médecin de garde si la glycémie est inférieure à 0.5g/litre.
4/ donner immédiatement du sucre par la bouche ; si le malade conscient
(après la prise de sang pour glycémie).
5/ si l'amélioration n'est pas apportée :
-Convulsions
-Troubles de la
conscience
Le médecin de garde sera
appelé en urgence.
6/ placer des ampoules de GLUCAGON et de glucosé hypertonique à proximité
du lit du malade.
X/ ROLE DE L'INFIRMIER DEVANT UN COMA HYPOGLYCEMIQUE:
1/ devant tout coma un
diabétique et surtout s'il s'accompagne de sueurs et d'agitation penser à la
possibilité d'une hypoglycémie.
2/ le diagnostic évoqué :*garder
son calme
*avoir des gestes précis , rapides et appeler le médecin.
3/ en attendant son arrivée
faire une glycémie
4/ selon les habitudes des
services l'infirmier (e) habitué à cette pathologie peut injecter immédiatement
une ampoule de GLUCAGON, I.M. , et une à deux ampoules de sérum glucosé
hypertonique à 10%.
5/ dans tous les cas sérieux :
* sonde vésicale posé avec asepsie.
* recueil des urines pour recherche de sucre et de l'acétone : sucre
augmente de poids en faveur d'un coma hypoglycémique.
6/ exécuter les prescriptions et
surveiller le malade jusqu'à son réveil
7/ enfin après le réveil essayer
de connaître la cause du coma :
Erreur par excès dans les
doses d'insuline
Apport glucidique insuffisant
chez un diabétique.
Faire apprendre au malade les
signes précurseurs du coma hypoglycémique et la prévention par ingestion de
sucre devant des "petits signes" d'hypoglycémie.
Diffé-
Rentes
insulines
|
Insuline
ordinaire
|
Actra-pid
|
Semi
lente
Zinc
amorphe
|
N.P.H.
|
Rapitard
|
Lente
Zinc
mixte
|
I.P.Z.
|
Ultra-
Lente
Zinc
Cristallisée
|
Préparation
|
Insuline
de bœuf
|
Insuline
De
pore
|
Adjonction
zinc
|
Adjonction
Protamine
|
Insuline
cristallisée
|
Adjonction
Zinc
|
Adjonction
protamine
|
Adjon-
Ction
zinc
|
Début
de
L'action
|
30min
|
15min
|
60min
|
120min
|
15min
|
90min
|
180min
|
120min
|
Maximum
de l'action
|
3heures
|
3
heures
|
Etalée
|
6-12heures
|
Etalée
|
Etalée
|
10-16
heures
|
Etalée
|
Fin
de l'action
|
6-8
heures
|
6-8
heures
|
12heures
|
18heures
|
20
heures
|
24heures
|
24heures
|
26heures
et plus
|
activité
|
Rapide
et brève
|
intermédiaire
|
Prolongée
|
DIFFERENTES SORTES D'INSULINE
NOTA :
l'insuline d'origine humaine est commercialisée au Maroc à partir du mois
de Mai 2002.
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